Tegami bachi/Letter Bee

"Letter bee", ou "Tegami Bachi" en japonais.
Shônen
Série : En cours
Animé : Première saison ("letter bee") terminée (25 épisodes.) ; Deuxième saison ("letter bee ; reverse") terminée (25 épisodes).
Auteur : Hiroyuki Asada

Spoiler:

Peu connu, on le trouve pourtant à la librairie du coin ! L'ayant découvert grâce à Tam (et je la remercie profondément pour cela !), j'ai été immédiatement séduite par l'uniforme des Bees les dessins, légèrement retro mais élégants et stylisés. Les personnages sont beaux (en général), tous différents, et l'ambiance est à la fois mystérieuse, triste, et drôle. Néanmoins, pour bien comprendre, il faut savoir qu'au Japon, coeur et âme sont souvent associés.

Spoiler:

Le Monde d'Amberground est un monde dans lequel la nuit est éternelle. Aussi, les humains créèrent un soleil artificiel, formant d'un même coup un système de Caste : La capitale, Akatsuki, est éclairée en permanence par ce soleil, c'est là où vivent les gens de haute société, la classe supérieure. A coté, Yuusari forme la caste intermédiaire, les gens profitent légèrement du soleil, mais peu. Enfin, Yodoka n'est pas du tout éclairée par le soleil, c'est là que vivent les classes défavorisées.
Les "letter bee" (ou "bees") sont des fonctionnaires au service du gouvernement. Ils ont la charge de transmettre aux gens les lettres qui sont envoyées par des proches qui contiennent leur cœur (oui, ce sont des facteurs ^^), sauf que ce n'est pas à la portée du premier venu : en effet, Amberground est peuplé de créatures gigantesques appelées "insectarmures" (Gaichuu en japonais, ce qui fait un peu plus classe ^^). Aucune lame, aucune balle n'a d'effet sur eux, et ils se nourrissent du cœur des gens (Kingdom hearts !). Les bees sont les seuls à posséder une arme capable de les éliminer : des "shindanjuu" (j'avoue avoir zappé le nom français...), dont les munitions ne sont pas de simples balles, bombes, ou autre, mais un fragment de leur coeur même.
L'histoire commence alors que Gauche Suede, letter bee de 18 ans en passe d'être promu à la capitale, doit délivrer comme colis... un jeune garçon appelé "Lag Seeing"...

Honnêtement, l'histoire en elle-même commence cinq ans plus tard avec Lag comme héros, mais sans ce prologue, l'histoire n'existe plus.

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Mon avis :
Comme je l'ai déjà dit, les dessins et l'univers sont magnifiques, chaque détail semble avoir de l'importance pour l'auteur, même le plus petit.

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L'ambiance est notamment donnée grâce au fait qu'il fasse perpétuellement nuit, le soleil semble être un but à atteindre non sans danger ! Si le héros nous semble pleurnichard et gamin, cette attitude aide à nous émouvoir, et on s'associe facilement à lui. L'histoire fait parfois un peu bon-enfant, et on a souvent l'impression d'être dans un shônen typique dans lequel tout réussit au héros, mais depuis quelques temps, l'histoire s'obscurcit et ces victoires n'en sont jamais. On découvre des faces cachées inattendues aux personnages, et les flash-back réguliers dus aux "balles-cœur" de Lag permettent une compréhension des motivations et sentiments bien plus évidente et objective que lorsque l'histoire d'un personnage est racontée du point de vue d'un autre.
Certains épisodes feront pleurer les plus sensibles (j'ai cru qu'il me faudrait un nouveau clavier quand j'ai regardé l'épisode 9), quand d'autre vous feront rire.

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(montage par moi)

Bien entendu, letter bee a ses hauts et ses bas, l'auteur est particulièrement cruel avec ses lecteurs, nous faisant parfois espérer énormément avant de nous lâcher délibérément au dessus d'un gouffre de désespoir (^^ enfin bon... on va pas exagérer...). Certains manqueront la crise cardiaque à la fin du tome 2, les mêmes hurleront de rage vers le tome 5, même si d'autres se moqueront éperdument de ce qu'il se passe... Mais cela contribue à nous faire vouloir désespérément la suite, alors cette technique fonctionne. Serait-ce un bon manga s'il se passait exactement ce que l'on désire ?
Enfin, il est plus ou moins évident que l'auteur aime la France, ou du moins la langue française. Les noms des personnages sont "Gauche", "Niche" (se prononce "Nitchi"), "Steak", ou encore "Noir"... Ce qui peut faire bizarre aux lecteurs qui oublient que les noms sont les mêmes en japonais et font donc beaucoup moins bizarre.
Cependant, malgré ses défauts (aucune chose n'est parfaite), il reste agréable à lire, et l'histoire touchante ainsi que el concept original en font des œuvres très chouettes, énormément branchées sur les sentiments des personnes. Je le conseille vivement à ceux qui n'ont pas peur de retomber un minimum en enfance !

Juste une chose pour les lecteurs... "Zazie" est la "francisation" de "Zaji", donc, oui, c'est un garçon ^^

Openings
1

2
3

épisode 1 VOSTA

Spoiler:

Cette image là, je la mets juste parce que j'ai passé une heure et demi à essayer de la recopier sans pour autant réussir à ne pas donner au personnage l'air d'être shooté...

Allez hop ! Manga suivant !